Une plaque est constituée d’une neige liée, qui peut se fissurer, posée sur une couche fragile avec peu de cohésion. C’est la surcharge ponctuelle du skieur qui initie le déclenchement de la plaque.

Les avalanches accidentelles sont provoquées sur des pentes supérieures à 30°. Qu’est-ce que ça représente ? Un mur de piste rouge a bien souvent une inclinaison égale ou supérieure à 30°. En ski de rando, dès que vous êtes obligés de faire des conversions, la pente dépasse 30°. Plus la pente est raide, plus le danger est élevé.

Les conséquences de l’avalanche dépendent essentiellement des caractéristiques du terrain. Pendant l’écoulement, on peut percuter des arbres, des rochers, sauter des barres rocheuses. Les blessures peuvent être très graves voire fatales. Le relief en pied de pente peut avoir des conséquences sur la profondeur d’ensevelissement. Les creux, les ravines, les rivières, les lacs, les crevasses aggravent l’ensevelissement. Faites également attention aux pentes au-dessus de la trace.

Neige fraiche : cumul supérieur à 30cm toujours critique. La situation peut rester instable trois jours au moins après la chute de neige.

Neige ventée : favorise la formation de plaques. Le danger est surtout présent dans les pentes accumulées, à l’abri du vent.

Neige humide : la pluie ou la fonte liée au soleil affaiblissent la stabilité du manteau neigeux.

Le risque principal d’une avalanche est l’asphyxie liée à un ensevelissement. C’est la première cause de décès en avalanche. Les traumatises sont aussi une cause mortelle de l’avalanche. Dans ces cas des erreurs basiques sont très souvent commises.

• • Victime seule sans témoin pour donner l’alerte.
• • Équipements DVA, pelle, sonde, absents ou obsolètes.
• • Trop de victimes ensevelies
• • Victimes emportées vers un piège de terrain.

L’objectif est donc d’éviter l’ensevelissement en réduisant la vulnérabilité